Les Maohi ont probablement introduit intentionnellement cette plante, originaire d’Asie et du Sud-Est asiatique, dans toutes les îles qu’ils ont colonisées en naviguant sur leurs grandes pirogues doubles jusqu’à Hawaï. Des populations venues d’Asie du sud-est se sont installées, il y a 40 000 ans, en Nouvelle-Guinée et dans l’archipel des Bismark il y a 30 000 ans. Puis, vers 4000 av JC à 1300 av JC, ces populations ont commencé leur grands périples maritime en colonisant vers l’Est les îles Salomon.
Ces mouvements des peuples Maohi, ainsi que l’histoire des îles de la Polynésie, qui sont parmi les dernières régions du monde à avoir été peuplées par l’homme et à avoir été « découvertes » par les Européens sont à retrouver sur l’excellent article du site Polynésie Passion.
Comme il est précisé ci-dessus, on attribue la répartition du Noni sur les différentes îles de la Polynésie aux peuples Maohi, notamment parce que la dispersion naturelle du noni paraît peu probable. Contrairement à d’autres fruits, plantes, graines, les graines de Noni flottent mais les distances entre les îles sont bien trop importantes…
Les Polynésiens utilisaient encore récemment le noni comme plante médicamenteuse, seule ou mélangée à d’autres.
Les usages externes du Noni (antiseptique/antibiotique et anti-inflammatoire) :
- Appliquer le fruit mûr et les feuilles sur les abcès pour accélérer la maturation
- Idem pour les tatouages. Poser des fruits de noni et feuilles en début d’inflammation
- les feuilles de noni, à condition d’être fraîches, peuvent servir sur les brûlures,
Les usages internes du Noni :
- Comme anti-arthalgique, anti-sénescence
- Comme anti-infectieux cutané (acné notamment)